mercredi 13 janvier 2010

Témoignage d'amitié de Monsieur MICHEL


Bonjour


Je viens de tomber sur votre blog dédié à La Vache Sérieuse (Grosjean) et à votre famille.
Lédonien d’origine (64 ans aujourd’hui ...), cela m’a rappelé de vieux souvenirs. 


Mon père a travaillé dans les années 50-70 comme mécanicien d’entretien à l’usine Grosjean. J’y ai moi-même fait de courts stages à 14-15 ans pendant 2 étés. Nous avons été logés pendant 6 mois dans une annexe de l’usine (en attente de la finition de notre maison à l’Argentelle).


J’ai également bien connu Henry Grosjean, votre père je suppose (à moins que vous soyez de la branche Raymond Grosjean). Il était adjoint au Maire (Seguin) et je le voyais de temps en temps passer voir les musiciens de l’Harmonie Municipale dont je faisais partie ou encore lors de la remise des prix du Lycée.


J’ai également une photo de lui avec mon frère, lors du spectacle de fin d’année de l’usine Grosjean.


Chez nous à l’époque, on parlait beaucoup de la rivalité Bel-Grosjean et bien sûr nous étions tous convaincus que la Vache Sérieuse était nettement meilleure que la Vache qui rit.!... (pour autant, je suis quand même allé visiter le musée de la dite Vache cet été).


M’intéressant à l’urbanisme et architecture des 50 dernières années (environs) notamment dans le Jura et le Doubs, je serais intéressé de connaître la date de la construction de l’usine Grosjean avec ses toits arrondis. Si vous aviez cette information, j’apprécierais beaucoup que vous puissiez me la communiquer.


Bravo encore pour vos blogs.


Bien à vous.


Jean MICHEL



 Puis Monsieur Jean MICHEL poursuit sur un mail suivant :


Mon père, Julien MICHEL, était très fier du travail qu’il réalisait comme “mécanicien d’entretien” à l’Usine Grosjean. Il lui était demandé de mettre au point des machines notamment pour la coulée de la pâte de gruyère fondu ou pour la confection des boîtes d’emballage en carton. J’ai retrouvé une des photos - malheureusement pas très bonne - prises par lui, je pense, à l’occasion de la mise au point d’une de ces machines. Il avait beaucoup de motivation pour son travail, et une réelle fierté de l’oeuvre réalisée. Rien à voir avec l’ambiance actuelle des milieux industriels...